coureurs¨re voici le temps venu
D'aller prier pour notre salut
annie est revenue
coach tu peux cesser ton rôle
Ce soir nous boirons ces paroles
Annie est revenue
Toi la secretaire toi la Nadia
Vaudrait peut-être mieux arrêter là
Annie est revenue
coureurs ne me laissez pas
Ce soir je repars au combat
super Annie puisque te voilà
A toi notre infirmière préférée
( sur des paroles de JB non ce n'est pas le whysky)
Un grand bravo à patricia 1h 02 au 10 km record personnel
Madame entre dans la cour des grands
Sous le regard émerveillé du coach et d'Arlette
Si si! je maintiens, le regard du coach est ébloui
( bon d'accord on le voit pas sur la photo, mais il est ébloui le coach
c'est compris)
Olivier est en difficulté mais Annie est là pour le réconforter
Sa présence ce soir est une victoire à elle seule
Top départ sous le contrôle de Nadia
Cela devient terrible même notre secretaire se met à vérifier son chronomètre
Dans le fond Annie soutient Florian dans ses derniers échauffements
( ou bien est ce une tentative désesperée pour trouver une excuse pour ne pas courir)
J'aurais voulu être un coureur
Pour pouvoir faire mon numéro
Quand mes jambes se pose sur la piste
Au parc ou sur l’anneau
J'aurais voulu être un sprinter
Pour pouvoir crier qui je suis
J'aurais voulu être sans douleur
Pour pouvoir inventer ma vie
Le marathonien devient pousseur
l'escrimeur devient rouleur
on est perdu
mais manifestement on avance on avance
Tous ces petits moments magiques
De nos entraînements
Qu'on met dans des sacs plastique
Et puisqu'on avance,
Tout ces progrès de nos coeurs qui battent,
Tous ces morceaux de bravoure qui tapent
Y'en avait plein le réservoir
Au départ.
On avance, on avance, on avance.
Samuel est en transe
Patrick frole la démence
C'est une évidence
mais nous On a assez d'essence
Pour faire la route dans les deux sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on transpire On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance
( merci AS non pas l'assistante sociale, le chanteur)
Belle image
notre marathonien cheminant avec notre rouleur ( escrimeur de haut niveau)
Viens il nous reste trois tours
On va aller se les faire
sur l’anneau de l’espoir
Viens il me reste trois tours
Et si j’en ai assez
Ben il me restera l’espoir
Puis on ira se reposer
Et si t'es encore fatigué
On ira voir le coach, dit l’entraineur
Chez la structure CSAPA
celui qui n’a pas peur
On recourera comme avant
On sera bien tout le temps
Comme quand on était jeune
Comme quand c'était le temps
D'avant qu'on soit ....
Les hommes d'un coté, les femmes de l'autre accompagnées courageusement par Alain
Non on n'est pas sexiste
C'est juste que ces dames vont un peu vite pour nous et que seul Alain arrive à les suivre
Ou alors c'est le BRUIT, je ne sais pas
Florian a trouvé son partenaire de la semaine
Laurent est un véritable métronome qui doucement amène Florian de 7mn au kilomètre à 6mn 15
Florian notre buldozer maison est en train de devenir une gazelle
Depuis le temps que le coach impose sa loi
A ceux toxico ou alcoolo qui n’en veulent pas
S’il tue nos jambes comme notre foie
On va lui faire payer ça
coureur en avant
Par sainte transpiration par saint étirement
Cœur battant en avant coureur
Alain réglant sa montre
Laurent battant la cadence
Ahmed déroulant tranquillement
accompagne Cédric notre jet prive
Bel exploi!
Est ce le photographe qui est lent
Ou nos coureurs qui sont trop rapides
ALORS
Quand les stades ferment, que les forçats
Rejoignent leur vie
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port de mes envies
Emmenez-moi au bout de l’anneau
Emmenez-moi au pays des coureurs
Il me semble que la douleur
Serait moins pénible et ferait moins peur
Patricia, Annie et Nadia prennent quelques tours à Arlette
personne se moque
l'effort est le même
la nuit tombe
Retiens la nuit
Pour nos coureurs jusqu'à la fin de la ronde
Retiens la nuit
Pour nos jambes dans leur course vagabonde
entrainons nous fort
pour modeler nos corps
Il faut qu'à l'heure des courses de folies
Le grand tour raye le jour
Et nous fasse oublier nos ennuis
sur un petit coup de pouce de JH c'est pas forcement un bon exemple mais je suis fatigué
alors je vais me coucher
L'ambiance est chaleureuse semble t'il ce soir
Nous avons une petite pensée pour Suzanna qui ce soir mène son propre combat
Jean quant à lui crache trop de cigarettes pour être avec nous
Enrique lui doit travailler sur sa motivation
Olivier s'interroge
Notre projet est parfois sans pitié,
il est difficile de se réaliser, de s'accomplir
on a beau se cacher derrière des sourires
elle est parfois trop présente notre réalité
Comme d'habitude
Distribution des rôles
Etirements, discussion entre coureurs
Programme de la séance
Répartition dans les groupes ( même si on sait très bien qu'ils changeront au cours de la séance)
On essaye surtout de cacher son appréhension (sa peur, sa détresse, son angoisse)
car le coach a prononcé le mot qui fait peur
FRACTIONNES
Samuel et Laurent
ou deux manières de poser le pied
Discussion de spécialistes
CERTAINS COUREURS ONT LES PIEDS QUI SEMBLENT NE JAMAIS TOUCHER LE SOL.
EST-CE QUE COURIR SUR LA POINTE DES PIEDS FAIT ALLER PLUS VITE ?
Regardez de plus près...
Vous pourrez remarquer que ces grévistes du pied, seulement en apparence, font comme presque tous les champions :
ils atterrissent avec leur pied juste à la verticale de leur corps, bien en dessous.
Cet atterrissage, le plus à plat possible, est encore la façon la plus efficace de courir.
La plupart des coureurs ont des foulées beaucoup trop longues.
Cela les oblige à atterrir sur les talons et ils ralentissent leur course.
En outre, cela favorise les blessures.
Mais attention : l'atterrissage sur la pointe du pied a aussi pour effet de sacrifier l'effet de levier, le
rebond et donc l'efficacité.
À vous de trouver le juste milieu, en atterrissant le plus possible sur le milieu du pied, bien dans l'axe de votre corps, afin d'optimiser votre foulée et d'améliorer votre vitesse.
Il est conseillé de travailler en côtes ou sur terrain souple et, pourquoi pas, en côtes dans le sable, pour un excellent travail du pied et de la cheville ( aller trouver du sable à Aulnay, il est malade le coach)
le coach avec ces dames, il est toujours agréable de débuter les séances en petites foulées
tranquille, tranquille
l'exploit est dans le respect de ses limites
on déroule, on déroule ...
cool, cool ...
Jean Marc accompagne Patricia notre professionnelle de la course
Nathalie refait le monde avec Maria
Il est parfois plus dur pour certains, d'être là,
mais ils sont là
Il est là avec nous Max Julien, de retour de blessure
Ce projet nous oblige aussi à écouter notre corps et à accepter l'impondérable
il faut savoir parfois courir moins
pour recourir plus rapidement
la force de notre engagemnt est dans le respect de nos limites
Les fractionnés ou une nouvelle technique de torture du coach
Il est extrèmement attentif le coach sur ce coup et nos coureurs n'en sont pas moins à l'ecoute
La crispation du visage est témoin de l'effort INCROYABLE tenté par nos valeureux coureurs
Mais le coach n'est pas tout seul et Samuel dirige l'entraînement de Mohamed avec un nouveau type de fractionnés
Admirez la force de l'effort, à droite juste avant a gauche au moment de l'accélération
( pour bien visualiser la pression sur les visages les rendants méconnaissables il faut savoir que ces coureurs sont à deux doigts de franchir le mur du son sur cette accélération)
Attention on se détend les bras le long du corps,
celui-ci devant être relaché ;
la concentartion au maximum et hop une petite accélération...
super vue,
comme çà c'est facile
quelques petits instantanées de notre entraînements
chacun à son rythme
chacun à son effort
on ne sait plus qui encadre qui
on partage ensemble simplement ce moment
la nuit tombe sur Aulnay
l'anneau est désert
on entend juste le bruit des foulées
de nos coureurs
de nos derniers coureurs
le plaisir se lit sur leurs visages
non ils ne font pas naufragés
ils avancent lentement
mais ils avancent sûrement
la nuit tombe sur Aulnay
l'anneau bientöt sera vraiment désert
le bruit des foulés
va bientot s'estomper
jusqu'à
la prochaine fois
ce soir
nos grognards
rentrent tard
fourbus de fatigue
les yeux épuisés
mais fiers d’êtres arrivés
alors ils se retournent
regardent derrière
le corps dur comme la pierre
ils sont un peu comme des survivants
bravant le temps
car ils découvrent
la fin du rêve
la fin d’une trêve
pour certains déjà
qui ne sont plus la
la pluie tombe ce matin
et quand je repense à hier
je suis fier
mais il me vient
néanmoins
comme une envie
un petit bout de chagrin
il est parfois difficile d’avancer
le poids du passé
la peur d’exister
et certains, malheureusement
nous abandonnent doucement
renonçant avant que de combattre
fuyant même avant que de se battre
nous le savons
le combat est long
peut être
je dis bien peut être
reviendront ils
plus fort
et enfin
disparaîtra la pluie du matin
et nous guérirons de notre petite mort
Admirez les étirements du coach,
respect
C’est dommage personne ne regarde
Suzanna est de retour
Samuel en pleine préparation
(l’habillement, le matériel est important lorsque l’on est un amateur éclairé)
Annie quant à elle gère le planning des présents : dur, dur... ( c'est la signification du grattage de tête)
On arrive doucement,
on discute tranquillement
il faut savoir prendre son temps
Non on ne boude pas
Patrick ne s’éloigne pas
Il s’isole pour se concentrer
L'effort sera rude il nécessite un maximum de concentration
Patrick fait donc le vide
çà c'est de la préparation mentale
d'autre semble plus cool
De nouveau, séance d’habillage et de déshabillage
Il faut dire que le temps est changeant
L’automne est parmi nous
Top départ
Samuel au chronomètre
Cédric à l’allumage
Et le coach derrière toujours à motiver l’infirmière (non ce n’est pas vrai)
Et voila nos petits groupes qui se mettent en place
C’est partie pour la valse des petits pas
Samuel et Laurent dissertent
Les blessés soutiennent les coureurs
Et les coureurs soutiennent les blessés
Bravo à Laurent pour sa présence malgré un dos récalcitrant
Le coach épuisé laisse filer Maria et Nathalie
Laurent est de tous les coups
Ou alors il envie le splendide étirement musculaire de Florian
Admirer le jeté de jambe en arrière,
tout simplement fabuleux
La piste est à nous
Nous sommes les seuls courageux à braver le froid glacial de cet autonme tardif
Haut les cœurs
Notre volonté est sans faille
Maria en pleins efforts
Même pas crispée
Les progrès sont remarquables
en 5 semaines et malgré les difficultés elle grappille les mètres (centimètre par centimètre)
Comme à l’habitude notre petit retardataire préféré se jette dans la danse
Instantanés sur notre équipe
ou comment engranger les tours en toute décontraction
Quelle séance de fractionnés
On ne rigole plus
C’est du sérieux
La hargne se lit sans peine sur le visage de Florian
Cédric lui, essaye de semer Samuel ( bon courage)
Repos après l’effort
Admirer le déroulé de jambes, on respire, on se détend
On accumule de l’expérience
Tiens tiens certains on déjà finit
Cette petite barre qui entoure l’anneau est décidément appréciée de beaucoup de nos coureurs
Terminus, tout le monde descend
Pierre arrête son chrono,
Bernard satisfait rentre au stand
Etrirements, discussion, debriefing
On poursuit notre travail quotidien
On est presque à mi parcours, bel exploit !
Petite photo de notre stand de ravitaillement
On y remarque une organisation parfaitement bien huilée
Tout est parfaitement rangé
Un grand bravo à Suzanna
Semaine éprouvante mais les efforts ont été recompensés
Un nouveau look pour une nouvelle vie
A elle de jouer
Elle a son avenir en mains
un samedi au soleil
c'est une chose qu'on aura plus jamais
chaque course c'est pareil
c'est quand on doit faire un effort
c'est quant on court
que le soleil s'éteint
bonjour les kaways, pull et tout autre vétement suceptible de nous rechauffer
et qui est devant?
et qui est derriére?
c'est le petit train du samedi qui prend doucement son envol
( un train qui vole, je vous jure il faut qu'il arrête le coach)
çà c'est un équipe, une vraie
Même le samedi nos petits groupes se forment :
les lents, les rapides,
mais de toute façon tous à l'arrivée
dans un heure
OUI je dis bien dans une heure
CHAUD DEVANT
Mon dieu Nadia est lachée, non pas maintenant !
On fait un peu dans l'écologie, passage sous les arbres
OH que c'est beau!
même dans le 93 on peut trouver du vert
et pendant ce temps là, nous on court toujours,
encore et encore
quelle discipline!
Annie et Olivier inventent une nouvelle thérapie :l'analyse pédestre
attends, je t'explique
tu cours, tu parles, tu souffles
tu cours, tu parles, tu souffles
et une et deux et trois
Alain après les fractionnés
allez viens boire un petit coup sur mon petit banc
Dernière ligne droite avant l'arrivée
cela fait presqu'une heure
et cela se voit à peine sur les visages
la persévérance dans l'effort donne des résultats
Après la course le debriefing :
on analyse, on décortique,
on souffle, on se repose
et on est fier
Deuxième technique thérapeutique testée par Annie et Olivier
apreès l'analyse pédestre
l'auto féliciation
et ça marche
Aujourd'hui gateau à l'orange et dollars aux raisins secs