Coucou nous revoilou pour une nouvelle semaine d'efforts
Déjà à mi parcours
l'effort toujours l'effort
Samuel toujours un grand pro de l'étiremnt utile
à vos marque,
prêt,
on se positionne, on se détend
on étire les dernières secondes avant l'effort
Partez
comme à l'habitude
on s'appui sur des groupes solides
qui se tisseront et se detisseront au cours de notre entraînement
Suzanna , Nadia , Annie et Jean on l'air un peu trop facile ce soir
y aurait il un plan anti coach pour courir le moins vite possible
enquête en cours
heureusement le coach trouve du soutien avec Arlette
Arlette qui explose son record
sans exploser son corps
bravo les progrès sont visibles
nouveau pas de danse de Samuel avec une espèce de rythme brésilien
Laurent quant à lui essaye d'accrocher Alain
Patrick en roues libres prend ses distances avec notre danseur fou
Jean accompagne ces dames
Patrick tente de valider sa participation avec Samuel et le coach (5km en 35 minutes)
une option sur le 5 km est prise
on à quand même mit un tour à la secrétaire et a l'IDE du CSAPA
respect
Samuel dans un effort surhumain digne de sa stature essaye de rattraper Cédric qui emballe comme à son habitude
mais qui entraîne Mustapha qui a du mal à gérer ses limites
heureusement Samuel remettra de l'ordre dans tout cela
deux techniques
deux options
mais une même grace sur la piste
(je ne parle pas de moi mais de Patrick et Florian)
Petite vision en cinémascope de notre équipe
Impressionant non
Alain aura tenu jusqu'au bout avec Laurent
bravo
on progresse, on progresse
En fait il y a enquête, Alain aurait disposé d'une aide surnaturellle ( une corde invisible qui retenait Laurent)
Vous avez appris la course course
Vous avez appris les pas.
Redonnez-moi la cadence, dence
Et venez courir avec moi.
Ne me laissez pas la courir , courir
Pas la courir comme ça.
Venez m'apprendre la course
Et la courir avec moi.
Vous savez l’entraînement
Qu'on s’entrainait autrefois.
Moi je vous montrerai celui, celui
Que, demain, l'on courera.
Si vous donnez la cadence, dence,
Moi je vous donne le "pas".
Je vous l'apprendrai là, dans ce, dans ce,
Dans ce joli anneau .
Et si vous aimez mon entraînement
Et si vous aimez mon pas,
On pourra courir je pense, pense
Aussi longtemps qu'on voudra
Mais ne me laissez pas là dans ce, dans ce
Pas là dans cet état-là.
Ne pensez-vous qu'à courir courir
Dans ce joli stade
Quand la sueur est si dense, dense,
Quand le soleil est si bas,
Que voulez-vous que l'on court court
Dans le joli petit stade ?
Quand votre rythme s'élance, lance
Moi j'ai le corps en éclats.
Si vous perdez la cadence, dence
Suivez nous bien.
suivez mon pas
Non, ce n'était pas un mirage
un faux mirage , cette équipe
Qu'on se le dise au fond des stades
Dise au fond des stades
Ils courraient en pèr' peinard
Sur la grand-anneau du stade
Et s'app'laient les vainqueurs d'abord
Les vainqueurs d'abord
C'étaient pas des pros non plus
l’epo ils l'avaient pas eu
Mais ils couraient tout's voil's dehors
Tout's voil's dehors
l’équipe et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur Crédo, leur Confiteor
Aux coureurs d'abord
Nathalie est parmi nous
la photo est floue
mais la présence est solide
la nuit tombe
cela devient une habitude lors de la fin de nos entraînements
la lassitude des corps nécessite quelques étirements
mais l'esprit est en paix
coureur, réveille toi, je dois m'en aller courir
L'anneau m'emmène et je le laisse aller
Sale soirée qui sent la sueur froide
Déjà ton effort de ma mémoire s'évade
course Tu vas me manquer, tu vas me manquer tu sais
Trop sué, tout oublié, cette course là
On l'a cassée
On a couru on a forcé et
Et tout s'est effacé
Quatre tours qui claquent
Un tour de stade, contact
Tout est à recommencer
Tout va recommencer
course Tu vas me manquer, tu vas me manquer
Tu vas me manquer tu sais,
Allez courez
Je suis un sprinter qui se jette à chaque pas
Un coureur solitaire dans ce foutu anneau
Dans ce trop long anneau
Ceux que j'aime sont ma sueur
fatigue je te laisse, crampe je te quitte
douleur je te laisse, épuisement je te quitte
Et la course me porte
Et la course m'emporte
Dur dur ce soir
il fait froid
le coach est maussade
Laurent en position de réflexion
la souplesse est peut être là
un vrai boudha ( j'ai pas dit boudin )
Stéphane enfin de retour
son chemin est rude ces derniers temps
mais sa présence est une petite lueur de soleil dans cette soirée grise
où les coureurs pensent plus, qu'ils ne courent
malgré encore une fois, des étirements de toute beauté
J'fais des courses, des p'tites courses, encore des p'tites courses
Des p'tites courses , des p'tites courses , toujours des p'tites courses
Des courses de seconde classe, des course de premiere classe.
la terre est froide
le ciel est sale
les sourires sont fades
les jambes sont lasses
il y a comme un manque ce soir
comme un peu moins d’espoir
le souffle reste court
àl’effort nous restons sourds
il y a comme un peu de désespoir
ce soir
alors on s’accroche
on se bat encore un peu
pour trouver au fond de nos poches
comme un feu
une lueur d’envie
qui éteindra la nuit
et nous offrira le soleil
de notre réveil
S' il n'en reste que deux, ce sont eux,
ce soir, les plus valeureux
Il pleuvait On était vaincu par notre conquête.
Pour la première fois le coureur baissait la tête.
Sombre soir ! le coach revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler le stade fumant.
Il pleuvait. L'âpre souffrance fondait en avalanche.
Après l’anneau noir une autre peur blanche.
On ne connaissait plus le coach ni les coureurs
Hier grande équipe et maintenant marcheur
On ne distinguait plus les lents ni les rapides.
Il pleuvait,Les coureurs s'avançaient livides
Des marcheurs à demi morts ; au seuil de l’anneau désolés
On voyait des sportifs leurs pieds gelés,
Restés debout, en selle et muets, blancs de sueurs,
Collant leur pas en pierre aux foulées pleines de lourdeur.
douleurs, souffrance, fatigue, mêlées aux regards blancs,
Pleuvaient ; les coureurs, surpris d'être tremblants,
couraient pensifs, leur mine grise.
Il pleuvait, il pleuvait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur l’anneau, dans des lieux redevenus inconnus,
On n'avait pas d’envie et l'on allait pieds presque nus.
Ils n'étaient plus des coureurs vivants, des coureurs de guerre :
C'était un projet errant dans le soir comme, un mystère,
Samuel avec Cédric un peu fatigué lui aussi ce soir
Toi la foulée que je n'ai jamais eu
Sais-tu si je t’avais connue
Ce que nous aurions fait ensemble
aprés un an d’entrainement tu serais né
Alors on n'se s'rait plus quittés
Comme deux amis qui se ressemblent
On aurait appris l'endurance par cœur
J'aurais été ton plus beau coureur
A mon école buissonnière
Sûr qu'un jour on aurait vaincu
Pour peu qu'alors on ait connu
Ensemble la même première (course)
Mais tu n'es pas là
A qui la faute
Pas à mon coach
Pas à mon entrainement
Tu aurais pu courir mieux que cela
Toi la foulée que je n'ai jamais eu
Si tu savais ce que j'ai bu
De mes entrainements en solitaire
Si tu m'avais pas fait faux bond
Tu aurais fini mes chevauchés à l’unisson
Je t'aurais appris à progresser
Si ma foulée s'était comportée mieux
Elle aurait divisé en deux
Les moments de crampes, les moments de souffrances
Elle aurait surement partagé
Les courses de folies sur les pavés
Les arrivées et les coups de bonheur
Toi la foulée que je n'aurais jamais
Je suis moins seul de t'avoir revé
Pour un instant, pour un entraînement
Je t'ai dérangée, tu me pardonnes
Ici quand tout nous abandonne
On se fabrique une équipe
qui vous console
Fatigués, épuisés, éreintés,exténués
j'en passe et des meilleurs
mais encore une fois à l'arrivée
Les jambes sont fatiguées
Mes les langues restent bien déliées
Bienheureux celui qui termine son entraînement
ça ira mieux demain
comme le dit la chanson
j'espère
comme le souhaite le coach
profitez de votre journée de repos
Toujours émouvant l’arrivée des coureurs
sous le regard protecteur de Nadia et d’Annie
Sous le regard du coach
on arrive on arrive
Stéphane et Kouider sont de retour parmi nous
c’est sympa
malgré une gène respiartoire pour Stéphane
et une palette sur le pied de Kouider
Pierre rêve de son marathon ( de venise excusé du peu)
il en rêve déjà
Etirement quand tu nous tiens
Suzanna en toute décontraction en discutant avec Arlette
Samuel quant à lui toujours à la pointe du progrès avec des étirements d’une modernité futuriste
Bon d’accord puisqu’il faut s’étirer on s’étire
mais c’est bien pour faire plaisir
Et le départ est donné
avec un élan assez impressionnant
Alain nous fait admirer du coup une accéleration supersonique
Florioan et Arlette sont plus sages et prennent un départ tout en douceur
Les mêmes entraînements d'hiver
Les mêmes bras entr'ouverts
Les mêmes détresses
Les mêmes genoux fatigués
Pour trouver à l'arrivée
La même vitesse
On se répétait sans cesse
coureurs
coureurs
Contre tous les coups du sort
De l’entraînement
On sera deux.
Coureurs
coureurs
A l’entraînement comme à la course
Plus emmêlés
Que nos petits pieds
Quand, trop vite, on a couru
On se retrouve transi.
Loin de l’anneau gris
Sous notre souffle de malheur
A se torturer le corps
Pour la même arrivée
Est-ce assez pour qu'on oublie ?
coureurs
coureurs
On a le sens de l’honneur
Quand sont trop lourdes
Ces jambes là.
coureurs
coureurs
A la vie comme à course
pour chaque tour
qu’on finira
Annie le regard dans le vague
a du bleu à l’âme
mais non t’es bête
c’est pas là qu’elle est blessée
Pour certains l’entraÏnement va être long
Alain souffre épaulé par Nadia
Arlette quant à elle gère comme à l’habitude
une vrai pro du bitume
Et oui Alain c’est plus raisonnable
ce soir
de suivre un rythme plus adapté
Un terrain
Quatre tours
Une suée
un pas comme un petit envol
un coureur
avec un autre coureur
Et nos pas se suivant sans peur
la foulée légere
nos pas aériens
notre équipe ensemble
Courant à l’unisson
Nos valeurs
Gravées au feutre, en couleur
Sur nos maillots sur nos maillots
Ce serait la course du bonheur
Même à fort entraînement, j'suis preneur
Les blessés parlent aux blessés
Les coureurs parlent aux coureurs
Les blessés rigolent
drôle de soutien
Les coureurs courent de plus en plus vite
ils bossent eux
Le sport c’est aussi du plaisir
détente
relaxation
Arlette suit à la lettre les conseils du coach
Conseil de guerre
Annie mobilise les troupes
pour soutenir les coureurs
et on court et on court
Nadia a décidé de s’arrêter
c’est un scandale
Retour à la case départ
étirement après l’effort
de nos valeureux guerriers
ce soir ça a été plus dur pour certains que pour d’autres
On ira tous se repôser mêm' moi
Qu'on soit meurtri ou qu'on soit blésses, on ira
Tous les bons coureurs et tous les sprinteurs
Tous les eclopés et tous les épuisés
On ira tous se repôser
On ira tous se reposer mêm' moi
Monsieur le coach
Je vous fais une remarque
Que vous rentendrez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes prochains entraînements
Pour partir à la course
Avant le mois prochain
Monsieur le coach
Je veux bien la faire
Je ne suis pas bon coureur
Pour courir comme un vrai sprinteur
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais la courir doucement
Entre ombre et soleil
Nos blessés quelques peu couverts
Se mettent au vert
Et top départ
Samuel un peu fatigué part dans l’autre sens
Nadia semble vouloir faire du stop
Mais déjà notre groupe se met en marche
Jusqu'au bout on est supporter
Samuel brandit fièrement au sein de notre groupe
le drapeau de la victoire
Celle des bleus sur les rouges ( je parle de rugby)
On se rechauffe doucement
Le soleil est là certes
Mais la morsure de l’automme commence à attaquer nos mollets
Nos coureuses sont aussi des spécialistes de la marche rapide
A fractionnés quand tu nous tiens
ça n’a pas l’air mais sa monte
Dur, dur...
Mais la victoire est à ce prix
Pourtant que la colline est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un groupe de coureurs
Qu’ils l’a franchiront sans peur?
Avec leurs pieds dessus la terre
Ils avaient monté leur carcasse
Jusqu'au sommet de la colline
Qu'importent les suées et l’effort
Ils avaient l’envie chevillé au corps
De retour de fractionnés
Certains en ont encore dans les mollets
Isabelle et Jean Marc
S’en vont gaiement
Alain bernard et le coach à un rythme plus lent
Il court, il court, le coureur
Le coureur du parc , mesdames,
Il court, il court, le coureur
Le coureur du parc joli.
Il est passé par ici
Le coureur du bois, mesdames
Il repassera par là
Le coureur du joli parc
Petit coureur bien intégré quasiment sprinter
Dans ton tour tout de tranquillité,
tu prends ton temps un sprint, une chevauchée
Petit blessé de l’autre côté de l’anneau
Jamais couru ou si souvent arrêté
ton quotidien c’est l’attente et la souffrance
Deux équipiers au bout du stade si différents
Deux addicts, deux sportifs, mais pourtant,
ensemble pour le 10km éternel
Tiens un groupe de retardataires
Et non se sont nos éclopés
Qui à chaque tour nous soutiennent
Ou se moquent un peu
qui sait
ou alors sa pleure sur le match de rugby
peu importe la manière ont est en finale
c’est comme nous
peu importe le temps
si on est à l’arrivée
Faire un petit tour c’est agréable
Faire un petit tour c’est tout
Parce qu’il ne faut tomber par terre
Faire un petit tour c’est supportable
Allez un peu de flatterie pour le coach
Quel demarrage!
On prend les mêmes et on recommence
Et encore un tour
Alain accélère
il ne veut pas que jean marc et isabelle nous prennent un tour
Ils courent en solitaire
Et nul ne l'oblige à le faire.
Ils chantent l’effort.
Ils chantent le réconfort
Et c'est un entraînement sans mystère
Qui se passe de commentaire.
Pendant des heures entières
Ils courent effleurant la terre
Quelle superbe arrivée!
Debriefing en cercle aujourd’hui
Probablement pour se rapprocher des gourmandises
Petit plus de nos samedis
Le vent souffle sur les plaines du parc de Blanc Mesnil
Nous jettons un dernier regard sur les blessés, la famille et nos souvenirs.
Annie, l’infirmière est venu nous chercher,
le coach a décidé de mener l’entraînement dans le sentier.
Là, où tous les anciens coureurs ,
de géants sprinteurs,
après de grandes courses, se sont imposés
c’est l’heure maintenant de défendre notre projet
contre une armée de doute prête à croiser notre chemin.
Toute l’équipe s’est réunie autour du grand banc,
pour invoquer le chocolat antillais afin qu’ils puissent nous réchauffer
Après cette pause avec mes équipiers
sans faire état de zèle, le coach nous a donné à tous des conseils ,
pour le courage, pour pas qu’il y ait d’abandon
pour rester grands et fiers quand nous serons dans la course
car c’est la première fois pour certains d’entres nous que nous partons courir
et nous espèrons être dignes de la tribu du CSAPA
Dans l’équipe du CSAPA
Dans l’équipe j’ai pu entendre des bravos.