La pénombre envahit le stade
Samuel en phase de préparation peaufine sa chevauchée
( un détail, la semaine précédant la compétition, le repos est nécessaire et donc la charge de travail moins importante)
donc en fait Samuel est en plein effort
Allez voir le programme de la dernière semaine et vous comprendrez
Stéphane quant à lui s'accroche à la barre dans les deux sens du terme et c'est bien
Patrick n'est pas sur les photos trop rapide pour le photographe
INFO DE DERNIERE MINUTE 4H 35 MN POUR PIERRE SUR LE MARATHON DE VENISE
Notre grand classique photo de groupe impressionnante
notez que ce soir les coureurs sont nettement moins nombreux que les coureuses
En tout cas, tout le monde s'accroche désespérément à la foulée d'Annie notre IDE qui a du manger des trucs avant l'entraînement, elle court maintenant aussi vite qu'elle parle
et sa puissance musculaire n'a d'égale que sa puissance vocale
J'ai longtemps parcouru l’anneau
Essouflé plus qu’il ne faut
J'ai trouvé la souffrance
mais aussi un peu d’espérance
En courant doucement
J'ai appris le temps
La pureté de ma foulée
Parfois, elle m’a apaisé
Elle fait partie de moi
Je veux juste une dernière course
Avant de finir épuisé
Un sprint puis l’arrivée
Je veux juste une dernière course
Je ne me suis pas assez entrainé
Mais c'est pas d'ma faute
Le point de coté à traversé ma peau
C'est une douleur qui se garde
Qui fait plus de bien que de mal
Mais je connais le parcours
non Il n’est pas trop tard
Dans le regard du coach
On peut apercevoir
Qu'il y a de l’espoir
Au bout de mes efforts
Je veux juste une dernière course
Avant de finir épuisé
Un sprint puis l’arrivée
Je veux juste une dernière course
Le bonheur est simple comme une petite foulée
Suzanna resplendissante virevolte sur la piste
son secret, des ballades polonaises dans le creux de l'oreille
quoi de plus naturel qu'une ballade musicale pour une ballade pédestre
Biesiadne |
Ahmed notre avion à réaction de la séance explique à Nadia les raisons de cette vitesse de pointe exceptionnelle
( un petit café à 16h 30 )
Patricia conteste cette option : pour elle, à plus d'un litre par jour cela ne marche pas
Toujours une ambiance remarquable et remarquée de nos marcheuses
avec ce soir le soutien de notre stagiaire IDE
Etirements pour ces dames Patricia et Isabelle bien contentes d'en terminer
c'est sûr que 2 minutes 24 secondes du 400 mètres c'est un peu fort de café
Le coach fait semblant de travailler ( il le fait bien, vous ne trouvez pas! regardez la souplesse du bras qui tient le stylo c'est beau , dieu que c'est beau)
Annie quant à elle regarde si son ombre a bien suivi le rythme qu'elle lui a imposé, à voir sa tête c'est pas sûr: " Annie l'IDE qui courait plus vite que son ombre"
Autour de notre étendard, l'équipe de ce soir debriefe comme à son habitude
finalement Annie n' a pas explosé en vol
François est lui bien présent un peu en manque d'entraÏnement mais cela va venir
Le debriefing est ausi un moment sérieux ( d'autant plus que Nadia n'a pas apporté la soupe ce soir)
on retravaille sur ses vrais objectifs ( n'oublions pas que finir le 10 km n'est pas notre véritable objectif)
un petit bonjour de notre plus jeune coureuse, le regard familial est toujours reconfortant
Un dernier mot
Je connais enfin le secret de Samuel de source sûre ( mais que je ne peux pas dévoiler, vous le comprenez, bien trop de risques) et après une enquête minutieuse avec écoute téléphonique, surveillance et tout le toutime
Il court en écoutant la chanson "je cours " de Bernard LAVILLIERS"
je vous laisse lire ce texte
Sur des paroles de LAVILLIERS qui ne sont absolument pas modifiées
elles collent naturellement à notre projet
Résonner mes pieds sur l’asphalte
Souffle tapant dans mes tympans, je cours
Allongée la foulée de rêve
Je suis plus dans le marche ou crève, je cours
Entre les blocs entre les grilles
Et dans l’intérêt des familles, je cours
Je déroule le tissu urbain entre Italie et Pantin, je cours
Et puis la montée d’endorphine
C’est meilleur que la cocaïne, je cours
Je cavale dans le monde entier
Et personne ne me court après
Jamais... Je cours
Maintenant plus rien ne m’arrête
Je suis un nuage une flèche, je cours
Il y dans le creux de mes reins
La locomotive des reins, je cours
Mes poumons ont de l’amplitude
Je vais prendre de l’altitude je cours
Comme un forcené un dément
Contre la montre à contre temps, je cours
Mes tendons me tapent sur les nerfs
Mes chaussures ont des coussins d’air, je cours
Je cours plus vite qu’une balle
plus vite qu’une attaque cérébrale, je cours, je cours
Sur les toits de ce vieux Parnasse
Sur les traces de Fantômas, je cours
Surtout lorsque le jour se lève
Sur les chômeurs et sur la grève, je cours
Au-delà du bien et du mal
Je peux vous dire que ça fait mal, je cours
Résonner mes pieds sur l’asphalte
Souffle tapant dans mes tympans, je cours
Allongée la foulée de rêve
Je suis plus dans le marche ou crève, je cours
Entre les blocs entre les grilles
Et dans l’intérêt des familles, je cours, je cours
Je cours toujours plus vite, je cours
Toujours
La nuit se lève à peine
je suis toujours debout
et déjà on s'promène
on va bientôt courir
mais avant étirement, échauffement et surtout en fait RELAXATION
Conseils entre coureurs, marcheurs et rouleur
chacun son chemin
chacun sa course
passe le message à tes équipiers
Suzanna est de tous les coups on rigole avec le coach, idem avec la secrétaire
tels deux sphinx nos athlètes de rêves se concentrent
Patricia intériorise
Suzanna extériorise
vision exceptionnelle d'une rage sans faille
on ne rigole pas ici, on s'entraîne
Samuel peaufine avec Patrick son travail de pousseur et d'accompagnateur du futur gagnant
du 5 km du 11 novembre ( chez les bookmaker anglais, il est hors cote)
A droite nos soutiens familiaux préférés, quoi que
mesdames petite défintion du mot soutien :
Action de soutenir, d'aider, de défendre, de protéger.
alors arrêter de mettre trois tours à tout le monde
c'est vrai quoi!
même le coach, il a du mal à vous suivre
Pierre de retour de son marathon de Venise vient nous dire un petit bonjour
Stéphane joue les baby sitter
et Nathalie un peu en retard se prépare à entrer sur la piste
Il est six heures à l’horloge du stade
sur l’anneau les athlètes s’échauffent
Nadia va planter l’étendard
Comme chaque soir on l’attend
Elle nous parle du coach
Il faudrait qu’on l’écoute
A tout prix
il nous dira la course prévue
Les courses qu'on doit courir
mais courir nous semble ridicule
on s’élance et puis on recule
Devant une foulée inutile
Qui briserait la course fragile
D'un mauvais geste
D'un mauvais pas
il nous dira la course idéale
Celle qui rend les coureurs heureux
il l'appellera le 10 km
et il sera fier de vous
Le vent souffle ou pas en novembre
vous aimerez cette course avec lui
une vrai course
une belle course
Un petit bout de maternelle essaye de se lancer dans la course
Superbe exploit de Nathalie et Maria qui sont en train de valider leur participation au départ
du 10 km
1200 m sans s'arrêter, bravo
Nos coureurs rapides sont un peu fatigués ce soir, un petit 50 minutes pour Cédric
Samuel quant à lui continue son entraiîement intensif pour le marathon de dimanche
la jambe gauche légérement relachée, laisse à la jambe droite le poids du corps,
la nuque quant à elle se relache parfaitement
Bref on travaille l'ensemble de la musculature et on stimule l'ensemble des articulations
respect
ODE A NADIA
sur la demande de l'ensemble de l'équipe
Nous sommes tous sans voix
A te voir soutenir nos exploits
Du matin au soir
Il nous fait tant de bien ton sourire plein d’espoir
Ah sécrétaire
Tu est digne des plus grands
Un jour nous chanterons ton nom
Et l’éternité dira
Sans aucune mauvaise foi
La nadia c’est quelqu’un
Alors tu forgeras notre destin
Melangeant soupes et gateaux
Et parfois chocolat chaud
Il ne nous en faut pas plus
La compétence est en toi
Le talent est en toi
Et plus encore
Un peu de gentillesse
Rien d’autre n'est nécessaire pour te déifier
Eternellement et à jamais
debriefing quand tu nous tiens
La première course
J'aim'rais bien faire la premier course
Je sais bien que je n’ose pas.
Pourtant j'aim'rais
Que ce soit la course qui vienne à moi,
Car, voyez-vous, je n'ose pas
Rechercher la manière
De courir, d’aller vite,
m’entraîner et suer,
Et ne pas m’arrêter
courir d’un pas léger
Sans savoir en retour
Si j’y arriverais
Ou refuserait cette première course.
La premier course
J'aim'rais bien faire la première course
On peut s'entraîner longtemps comme çà.
On peut rester
Des années à s’entraîner
Et courir chacun de son coté.
Mais un jour je la ferais
peut être un 11 novembre,
ce sera comme tous les jours,
je commencerais à courir".
Seulement cette fois,
j’y prendrais du plaisir,
et cette course me conduira
au bout du monde
libre interprétation, vous avez les deux versions
I see trees of green, red roses too
Je vois les coureurs, les coureurs courir
I see them bloom, for me and you
Je les vois soudés dans l’ équipe
And I think to myself, what a wonderful world
Et le coach pense alors quelle merveilleuse équipe
I see skies of blue, and clouds of white
Je vois leurs pas légers et leur souffle court
Bright blessed days, dark sacred nights
briser les bons et les mauvais jours
And I think to myself , what a wonderful word
Et le coach pense alors quel merveilleuse équipe
The colors of the rainbow, so pretty in the sky
Les couleurs de leur maillot d’un bleu vert fluo
Are also on the faces, of people going by
I see friends shaking hands, sayin' "how do you do?"
Je les vois ensembles se serrant la main
They're really sayin' "I love you"
ils pensent vraiment qu’ils sont une équipe
I hear babies cryin', I watch them grow
J’entends leurs pas lourds je les vois progresser
They'll learn much more, than I'll ever know
Ils apprennent plus que je n’aurais cru
And I think to myself, what a wonderful world
Et le coach pense alors quelle merveilleuse équipe
Yes I think to myself, what a wonderful world
oui le coach pense alors quelle merveilleuse équipe
IL EST BEAU
Il n'est point nécessaire de rajouter d'autres mots
Annie déja épuisée avant même le départ
La nuit va être longue
Ou alors est-ce de nouveau une nouvelle émule des techniques d'étirement de Samuel
Patricia et Arlette elles, restent dans le traditionnel
tout cela sous le regard bienveillant de kouider
Etirement, concentration à chacun sa façon de préparer son entraînement
A l’équipe
coureurs, allons voir si la course
Qui ce soir doit débuter
Son long turban kilométrique,
A point perdu sa difficulté
Les tournants de l’anneau là est le hic
Et sa durée presqu’une éternité
Las ! voyez comme en peu d’entraînement
coureur, elle a dessus la piste
Las ! las mit fin au supplice !
Ô vraiment marastre entraineur,
Puis qu'un tel effort ne dure
Que de 18 à 20 heures !
Donc, si vous croyez, votre coach,
Tandis que vos poumons chauffent
et se découvrent un souffle de toute beauté
Courez , courez sans outrance :
Comme à ce rythme la constance
Fera fleurir votre foulée
Annie et Nadia font un soutien rapproché de Stéphane
Samuel accompagne tranquillement Francois et Kouider
soir tranquille pour certains
un peu moins pour d'autres
non je ne citerais pas de noms même sous la torture
Qu'ils sont beaux tous ces petits groupes qui se forment
chacun épaulant l'autre
La piste est à nous
we are the best
we are the champions
of the course à pied
Courir une course tricoter les mètres
Quel beau présage pour un coureur de fond
trotter comme en plein rêve
Frappé par l’envie d’une foulée de rêve
courir jusqu à perdre haleine
jusqu'à effacer sa peine
pour un équipier fidèle
courir jusqu'à être en nage
en oubliant notre foulée un peu volage
du genre pas très sage
Comment peut-on courir si mal
courir une course en ignorant les fausses louanges
Chasser nos démons retrouver le paradis originel
Tomber d'épuisement perdre connaissance
Recourir comme un enfant croire au miracle
sous les yeux éblouis du coach surpris
Par la naissance d'un coureur enfin prêt
Ce soir nous avons nos chronomètreurs officiels : Samuel sous le contrôle de Stéphane valide les temps de passage
On ne rigole plus
La course c'est pour bientôt
en hommage à nos soutiens qui furent grand ce soir
Savoir courir
Avec un équipier qui rame
qui est un ptit peu en panne
lui souffler du plaisir
Savoir l’aider
pour réussir à finir le tour
rien qu’un petit tour
pour avoir l’espoir d’aller plus loin
savoir soutenir
épauler en sourire
Ne rien faire que s’entraider
s’entraider pour courir
courir pour finir
courir pour se soutenir
Apprendre à aider
Rien que pour la foulée
Sans vouloir la vitesse
Et apprendre à terminer
pour après se reposer
record en vue
Laurent recevant des informations de son stand quant à l'écart qui le sépare du leader de la course
et dans un suprême effort il rejoint Florian en veine de jambes ce soir
Sur la droite nous assistons à un démarrage de Nathalie qui à la corde laisse sur place Nadia et Maria
et oui nos marcheuses sont aussi des coureuses
et pas qu'un peu regardez la souffrance de Nadia qui peine à suivre le rythme démoniaque de Maria
Cours, surtout ne te retourne pas
cours, fait ce que tu dois faire pour toi
Quoiqu'il arrive le coach sera toujours avec toi
Alors cours et surtout ne te retourne pas
Oh cours... mais la course
la course elle est là le 11 novembre
C'est drôle elle t ‘attends elle est bientôt là
tu es Impatient
tu as du coeur, tu aimes la vie
Et courir ne te fais plus peur
Alors cours
Surtout ne te retourne pas
Oh cours
allez crois un peu en toi
Oh cours et surtout finit la
Causerie au coin du stade, on se rapproche on s'entraide
c'est que la course c'est pour bientôt
et personne ne veut être à la traine
Kouider nous fait admirer lui aussi ses étirements de fin de course
et oui il faut s'étirer avant et après l'effort
François quant à lui préfère laisser son corps se détendre ( la technique de Samuel semble faire des émules)
Florian un peu fatigué après son record du 10km en 1h 02 minutes et 40 secondes ( trois minutes de moins que le précédant
le coach en est tout épuisé mais a eu l'honneur de l'accompagner
Nadia et sa soupe chaude une vraie diva de ce breuvage divin
qu'elle nous sert presque chaque soir
et que l'on attend avec espoir
et une pointe d'envie
on court on photographie on note les présences on fait la soupe, cela s'appelle de la polyvalence
Trois vieux coureurs tout fatigués
Sur un vieux stade tout épuisé
Parlaient de la course et de leur temps.
Par ici l’entrainement est très dure
Disait l'Samuel
Même les coureurs sont pas très fiers
A voir leurs chaussures de misère.
Et le coach il court à l'endroit
Répondit la secrétaire
Un sprinter ça doit courir droit
C'est écrit y plus qu’a se taire.
Un coup je cours doucement
Un coup plus rapidement
Lâcha l’Laurent
Y'a les coureurs qui s’arrêtent vite
Et ceux qui profitent
Trois vieux coureurs tout fatigués
près d'un vieux anneau tout épuisé
Parlaient de la course et de l’arrivée
Il n'y a point course qui dure
Disait l'Annie
Mais Ça vous met le genou en calanche
La course c'est pas toujours dimanche.
T'as donc pas vu l' Bernard
Répondit la Patricia
Tu vois toujours tout sans vista
Remémore-toi comment y bouffe son retard.
L’entrainement c'est un peu la galère
Mais y fait bon courir
Lâcha le jean-Marc
L'entrainement c'est juste un poil amer
Mais c’est du bonheur pour l’arrivée.
Trois jeunes coureuses pas encore fourbus
Entre la crampe et le point de coté
Se racontaient cet entrainement foutu.
Y'avait la Suzanna
Y'avait l’Arlette
Y'avait la Nathalie.
Le projet c'est pas de la mirabelle
Disait l'Isabelle
C'est dur
Des fois j'en perdrais mon allure
Tu cours comme tu fais tes fractionnés
Répondit l’Ahmed
Plutôt que couroter doucement
Ben, t'as qu'à courir sans regarder derrière
C'est pas que je fatigue mais je suis éreinté
Disait le Florian
Oyé
Mais pour l’’objectif je m'en vas continuer
Trois vieux coureurs à coté du stade
Les deux pieds presqu'en ballade
Le seul sprinter c'était le Jean
Oyé
Les autres équipers c'étaient Kuider
Stéphane et l’Olivier
Oyère
Trois vieux coureurs
Trois coureurs courraient
Couraient pour se faire plaisir
Pourra-t-on un jour courir sans peine
Sans fatigue, sans méfiance
Sans chercher ailleurs qu'au fond de son pas
La foulée mystère de l’endurance
Dans le ventre de l ‘anneau de fer
Des dizaines d’espoirs
Naissent et grandissent à chaque pas
Où le coureur apprend l’envie à son corps meurtri
J'suis trop vieux pour courir longtemps
Trop serieux pour courir comme un grand
Assez fort pour affronter ma course
Trop fier pour ne pas en avoir envie
Verra-t-on enfin les coureurs heureux
Rire aux larmes de leurs peurs
Enterrer la fatigue écouter leur cœur
Qui se bat, qui se bat pour la course
Comme à son habitude le coach ouvre la voie avec Maria
Ce samedi Maria à l’air en grande forme, seul le coach arrive à la suivre
Les autres peinent manifestement derrière
Alain mène la danse, sa foulée est naturelle, le regard fixé vers l’arrivée
Kouider lu, pense qu’il faut être prudent ; l’arrivé c’est pas tout de suite
Moi, je file un rancard
A ceux qui veulent courir ce matin
Sans peine, fatigue ou baratin
je vous promettrais pas
pas la grande course et les beaux pas
Mais juste pour s’y faire
quelques minutes pépères
A tous les recalés du sprint et de la vitesse
Les privés de foulées, les exclus de la souplesse
car vos pas sont inscrits sur la piste
et demain, vos noms, s’inscriront sur la liste
Aujourd'hui, le coach n’a plus le droit
de vous priver de ce combat
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à vous, je pense à l’équipe
Je vous promets pas la grande course
Mais juste le frisson et le désir
d’y arriver de le finir
le 10 km , le 10 km du CSAPA
Par groupe de deux les minutes s’égrènent chacun son pas
Mais tous le même combat
Il fait certes frais mais le soleil est là
A non il y a deux poids deux mesures
ces dames se reposent pendant que ces messieurs triment sur la piste
C’est un scandale
c’est intolérable
Il suffira d'une course un matin
Un entrainement tranquille et serein
Quelques fractionnés' infimes, c'est certain
C'est écrit dans nos projets, en latin
Déchirées nos pétards de vauriens
Les bouteilles à nos pieds loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout mes espoirs dans mes mains
Regarde ma course tu la vois face à face
Dis moi mon entraînement parfois il me terrasse
mais si je m’arrête là je sais que je trépasse
Le jour viendra ou je serais à ma place
Et tu verras mes foulées oh oui tu verras bien
mes foulées s’enchainer jusqu'à la fin
Plus de sueur inutile ce sera bien
du plaisir et des rires dans chaque main
Il suffira d'une course une petite
Un 10km tranquille une pépite
la seringue qui mutile loin bien loin!
le crack inutile au lointain
Nous ferons de nos forces des chemins
Nous changerons nos tristesses en chant de joie
Fin de l’entrainement Patricia en pro arrête son chrono
Alain donne un dernier coup de rein
Le coach et kouider quant à eux s’arrêtent doucement en s’applaudissant
Suzanna un peu trop en avance pour nous ,
elle change d' heure 24h avant tout le monde
du coup elle arrive à la fin de l’entraînement
Petite discussion entres amis en cet avant dernier samedi de notre projet
Samuel boucle son dernier entraînement avant le marathon de demain
"le plaisir est parfois difficile à trouver",
(c’est ce qu’il nous dira le lendemain après plus de 3h 40 d’effort)
Souviens-toi
Etait-ce un entrainement ou pas
Ici ou là ?
Etait-ce un samedi ?
Je ne me souviens que d'une course immense
Mais nous courions ensemble
Ensemble, nous l'avons fini
Souviens-toi
Une bonne petite boisson chaude préparée par Nadia ou un gros manteau vous avez le choix
Gros plan sur notre photographe du samedi